tag:blogger.com,1999:blog-80756072310520217872023-11-15T22:39:57.003-08:00Le ZIG !Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.comBlogger117125tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-54747620021882599342022-02-24T23:39:00.011-08:002022-04-23T22:14:32.761-07:00Miguel TORGA. Contes de la montagne. Nouveaux contes de la montagne. Editions Chandeigne.<p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj4w90Q1qL7nXVT0_XalgVGHkgwE1h9rliqzXhmYzTgIjP80VqHA7uw7TeRIPz0GHCOhgE6z04dDxLbTlROO1g1spbCq7mCFIV5m9KwFLevib2sdufZi7tpSCBrA_1gPAQbjAtyJPF1QFzR5M8QvhZrb2oBTpDRtTr93gs7PF2Me3fg7xnC9a6L0WeK=s3240" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3240" data-original-width="2020" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj4w90Q1qL7nXVT0_XalgVGHkgwE1h9rliqzXhmYzTgIjP80VqHA7uw7TeRIPz0GHCOhgE6z04dDxLbTlROO1g1spbCq7mCFIV5m9KwFLevib2sdufZi7tpSCBrA_1gPAQbjAtyJPF1QFzR5M8QvhZrb2oBTpDRtTr93gs7PF2Me3fg7xnC9a6L0WeK=s320" width="200" /></a></div>
<p></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0.5cm; margin-left: 5.31cm;"><b>Miguel
Torga</b>, auteur de la célèbre phrase "L'universel c'est le
local sans les murs", de son vrai nom <b>Adolfo Correia da
Rocha</b>, est né en 1907 dans une ferme du nord-est du Portugal. Il
est mort en 1995.</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.06cm;">Après de courtes études
dans un séminaire de son pays, il est envoyé au
Brésil par son père à l'âge de 13 ans sur la plantation de café
de son oncle qui, impressionné par ses qualités intellectuelles,
décide de l'aider à financer ses études au Portugal. En 1933, <b>Miguel
Torga</b> devient médecin. </p><p align="JUSTIFY" style="margin-left: 0.00999999cm;"> Passionné par
l'écriture, il publie ses premiers ouvrages (poésie et
nouvelles) à compte d'auteur. Ses livres, en ces temps troublés, ne sont pas les bienvenus. Son regard lucide et sans concession sur le monde et ses compatriotes, sa liberté d'esprit et sa haine de l'injustice et des tyrans déplaisent fortement à ceux qui gouvernent le pays d'une main de fer. Il dédide de partir découvrir d'autres horizons et voyage en Espagne pendant la guerre civile, avant de se rendre en Italie où règne le fascisme et enfin en France. En 1939, il est incarcéré pendant plusieurs
mois. La dictature de Salazar ne le lâchera plus, on lui envoie sans
cesse la police devant son cabinet de médecin et ses livres sont
interdits. Il commencera à être accepté après la Révolution des Oeillets en 1974. A la fois poète, nouvelliste et romancier, il se consacre
également à la rédaction de son journal qu'il tiendra jusqu'à sa mort. Il refusera tous les prix littéraires.<br /></p><p align="JUSTIFY" style="margin-left: 1.06cm;">
</p><p align="JUSTIFY">Avec <b>"Contes de la montagne"</b> et
<b>"Nouveaux contes de la montagne"</b>, il compose une
véritable comédie humaine, mettant au coeur de son oeuvre la vie de
ses compatriotes, aux prises avec un destin souvent cruel dans une
région aussi aride que belle. Il met en scène des êtres frustes ou, plus rarement héroïques,
hantés par de sombres passions et souvent désespérés mais qui
savent aussi profiter des quelques joies que leur accorde une
existence toute entière faite de dur labeur. Toutefois, sa grande
humanité, la tendresse qu'il porte à ceux qu'il décrit ainsi que
son humour, font de ces courtes nouvelles des histoires de vie dans
lesquelles chacun peut retrouver ses travers et ses souffrances. Les
passions, les désirs et les peurs sont universels même si ces
sentiments s'expriment différemment d'une civilisation et d'une
époque à l'autre.</p><p align="JUSTIFY">
</p><p align="JUSTIFY">Trop peu connu chez nous, <b>Torga</b> est un
écrivain essentiel qui vaut la peine d'être découvert.</p>
<p align="JUSTIFY">Quelques livres de <b>Miguel TORGA</b> traduits
en français:</p>
<p align="JUSTIFY"><b># La création du monde (Flammarion)</b></p>
<p align="JUSTIFY"><b># Vendange (Corti)</b></p>
<p align="JUSTIFY"><b># En chair vive (Corti)</b></p>
<p align="JUSTIFY"><b># Lapidaires (Corti) </b>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-left: 7.41cm;"> </p><p align="JUSTIFY" style="margin-left: 7.41cm;"> </p>
<p><br /> </p>Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-62981485087310670592022-02-14T04:29:00.021-08:002022-02-22T09:13:06.497-08:00Poésie. MINIMALIA. Alberto NESSI (Cheyne)<p style="text-align: center;"> </p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgg-EV7imNDlxzCZYWieDB4C_V8P3lNz7YS2tKd0Etay5K4lh5Fq6M9Y9cyvDde_56xk58aQXUrQ6xjJOROkxSVi5aJvuqnjZJbAaF3t0ISc1pQc8noOa0gmiOo2JECtdiBfbZNQwAfaXG7k4OMqp26BNJhnRMk1OjM3pW1JMuds47zx-g1X5Wyn8PG=s4032" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="299" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgg-EV7imNDlxzCZYWieDB4C_V8P3lNz7YS2tKd0Etay5K4lh5Fq6M9Y9cyvDde_56xk58aQXUrQ6xjJOROkxSVi5aJvuqnjZJbAaF3t0ISc1pQc8noOa0gmiOo2JECtdiBfbZNQwAfaXG7k4OMqp26BNJhnRMk1OjM3pW1JMuds47zx-g1X5Wyn8PG=w240-h299" width="240" /></a></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Depuis 1969, <b><span>Alberto Nessi</span></b> trace son chemin de poésie, souvent en dehors des sentiers battus. Si une bonne partie de son oeuvre est fortement ancrée dans les dures réalités sociales, le poète n'ayant de cesse de décrire, de sublimer et de se faire la voix des " petites gens", des oubliés et de ceux qui se battent pour leur dignité, elle est aussi traversée par son amour de la nature. Cette nature au coeur de laquelle il vit depuis presque toujours, dans son petit village d'une vallée du Tessin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">A plus de 80 ans, l'auteur n'a jamais été aussi prolifique que depuis le début de la pandémie. Dans la même année ont été édités <b>"Corona Blues. Diaro dell'anno 2020"</b>, <b>"Perqué non scrivo con un filo d'erba"</b> et<b> "Minimalia"</b>. Dans ces trois livres<b> Alberto Nessi</b> semble se rapprocher un peu plus des détails de son quotidien et de son environnement, Dans un contexte sanitaire et politique anxiogène, le poète fait malgré tout preuve d'une belle sérénité et d'une certaine sagesse en vivant pleinement le moment présent et en se plongeant dans sa propre réalité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><b>"Minimalia"</b>, littéralement miniatures, n'aurait pas pu porter un autre titre. Les textes très épurés sont presque des haïkus. L'auteur, avec une acuité visuelle extraordinaire, est tout entier absorbé par les plantes et les animaux qui l'entourent et traduit ses émotions en quelques mots. Mais le minimalisme n' est pas la pauvreté, l'herbier et le bestiaire d'<b>Alberto Nessi</b> nous emmènent parfois très loin. Qui pourrait croire que la viorne peut nous parler de la maternité, le moustique de la vieillesse, les bouleaux des immigrés, la chouette de la guerre ou la noctule de la mort ? Comment peut-on dire autant avec si peu de mots ? Et pourtant le miracle s'accomplit. Le poète disait dans un texte écrit pour "La Regione" et repris par "Le temps" à l'occasion de la Journée mondiale de la poésie: "<i>... Parce que vivre n’est pas une chose qui va de soi: et la poésie, le miracle de la poésie,
peut aussi nous aider à transformer le mal en bien, à extraire, de l’obscurité, la lumière."</i></span><span style="font-family: arial;"><span style="font-family: arial;"> Avec <b>"Minimalia"</b></span><i><span style="font-family: arial;">, </span></i><span style="font-family: arial;">l</span><span style="font-family: arial;">a poésie nous éblouit. </span> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Nous reparlerons bientôt d'<b>Alberto Nessi</b> puisque son très beau journal <b>"Corona Blues", </b>sorti<b> </b>en italien a déjà fait l'objet d'une édition en langue allemande et paraîtra bientôt chez nous en français.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Merci aux Editions Cheyne pour leur travail et bravo à<b> Christian Viredaz</b> pour sa belle traduction.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><b> "Minimalia"</b>, version bilingue. Collection "D'une voix l'autre" dirigée par Jean-Baptiste Para. Préface par Daniel Maggetti.</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.cheyne-editeur.com/">https://www.cheyne-editeur.com/</a></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://fr-fr.facebook.com/Cheyneediteur/">https://fr-fr.facebook.com/Cheyneediteur/</a> <br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"> </span><br /></p><p>.<br /></p><p></p><p> </p><p> <br /></p>Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-49477268185875639462022-02-09T13:39:00.000-08:002022-02-10T00:12:08.080-08:00Poésie. TONE SKRJANEC.<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiofGecZrWmpS6jyjlFbM7riUT8diVfhfQ5tcjqnMFHe8NPl07A5iEJ3VIR5B38nMjU7YuoKE3RTHdUvxaX3JQzM24hyV5V7HMoJexZ7wTWpW1nq-LWgSaM-nRqETTLlQs9uswmcFpHfx0/s1600/_DSC4461.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiofGecZrWmpS6jyjlFbM7riUT8diVfhfQ5tcjqnMFHe8NPl07A5iEJ3VIR5B38nMjU7YuoKE3RTHdUvxaX3JQzM24hyV5V7HMoJexZ7wTWpW1nq-LWgSaM-nRqETTLlQs9uswmcFpHfx0/s320/_DSC4461.jpg" width="213" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Photo Patricia Coignard</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><b>Tone Skrjanec</b> est né en 1953 à Ljubljana où il vit toujours. Après des études de sociologie et un court séjour dans l'éducation, il devient journaliste indépendant. En 1990 il est nommé
coordinateur du centre culturel KUD " France
Prešeren" où il commence à organiser des soirées poétiques qui feront découvrir de nombreux poètes qui sont aujourd'hui des "classiques " de la poésie slovène contemporaine. Il est également le traducteur d'ouvrages de <b> William S. Burroughs</b>,<b> Charles Bukowski</b>,<b> Gary Snyder</b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> et</span> <b> Jack Spicer</b>, entre autres.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">En t<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">ant</span> que poète, il a publié une dizaine de recueils dont, hélas, un seul a été traduit en français, il s'agit de <i><b>"L'esprit de la tortue est petit et très vieux</b></i>". Il a aussi travaillé avec des musiciens notamment <b>Jani Music</b> avec lequel il a enregistré le magnifique <i>"<b>Lovljenje Ritma</b></i>"<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">, en écoute ci-dessous.</span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Souvent défini par les critiques comme un poète beatnik, peut-être <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">à cause de</span> son style qui privilégie la langue parlée et le rythme plutôt que la "belle écriture", <b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Tone Skrjanec</span></b> se différencie de ces <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">derniers</span> par sa façon de regarder le monde sans <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">jam<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">ais s'en</span></span> détacher. Il pratique<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> le "scotchage", qu'il définit comme un processus de création où le poète verbalise l'inverbalisable, basé sur s<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">es états d'âme dans un instant précis de sa vie. <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Son </span>écriture simple mais recouvrant souvent plusieurs degrés d'inter<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">prétation<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> en font un poète <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">très attachant.<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> </span></span></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">" </span><i>j'écris des choses qui parlent du quotidien,<br />
de l'éternité, <br />
des arbres, des gens,<br />
des accolades, et des empreintes de lèvres.<br />
L'imposition des mains. Des instants.<br />
Dehors il y a de la neige fraîche et blanche<br />
avec son silence remarquable, parsemée de petites traces d'oiseaux."</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Nous avons eu la chance de découvrir <b>Tone </b>lors de sa tournée en F<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">r</span>ance grâce à <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">la Maison de la <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">P</span>oésie <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">T</span>ransjurassienne, dans le cadre d<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">e la quatrième soirée "Comme à la maison".</span></span></span></span></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Merci à Marion de l'Association Saute<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> </span>Frontière pour ce<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> moment </span>exceptionnel<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">"<i><b>L'esprit de la tortue est petit et très vieux</b></i>" a été édité par la <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">M</span>aison de la poésie de Tinqueux<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">- 8 rue Kléber- 51430- Tinqueux</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></div>
<br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><a href="http://www.sautefrontiere.fr/" target="_blank">www.sautefrontiere.fr/</a> </span></span></span></span></span></span></span></span></span></span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/I20Xui7NvmU/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/I20Xui7NvmU?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-29245863567561296202022-02-01T12:16:00.004-08:002022-04-17T07:15:40.536-07:00LITTERATURE. LOUIS PERGAUD. LES RUSTIQUES. (Mercure de France)<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51MvMSQKgCL._AA160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></a><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51MvMSQKgCL._AA160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51MvMSQKgCL._AA160_.jpg" /></a><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">On réduit</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">bien souvent</span> <span style="font-family: Trebuchet MS;"><strong>Louis Pergaud</strong> à sa fameuse <strong><em>Guerre des</em></strong> <strong><em>boutons</em></strong> dont on a tiré beaucoup (trop) de films, celui d'<strong>Yves Robert</strong> (1962) étant, à notre avis, le seul à pouvoir rivaliser un tant soit peu avec le roman. L'engouement pour cette histoire est compréhensible mais ne doit pas occulter le reste de l'oeuvre et tout particulièrement <strong><em>Les Rustiques</em></strong>, un recueil de nouvelles qui, avec humour souvent, avec tendresse toujours et avec cruauté parfois, racontent les habitants de la Franche-Comté profonde avant la première guerre mondiale. On a quelquefois reproché aux livres de <strong>Pergaud</strong> d'être "datés". C'est vraiment ne pas savoir les lire! Reproche-t-on aux classiques d'être datés? Si ses personnages n'évoluent pas dans l'environnement standard du XXIe siècle, ils y seraient souvent transposables. Peut-être faudrait-il que les critiques vivent ailleurs que dans les grandes villes ou viennent de temps à autre se frotter au monde rural: ils se rendraient compte que la vie n'y a pas radicalement changée... et l'homme encore moins. Il existe encore dans les campagnes beaucoup de "gros Léon", de "Zidore" et de "père Milot", même si au premier abord ils ne paraissent pas aussi rustiques. Peut-être est-ce cela qui fait peur à ceux qui voudrait que l'homme d'aujourd'hui ne soit plus celui d'hier? Dans <strong><em>Les Rustiques</em></strong>, <strong>Pergaud</strong> montre avec</span><span style="font-family: Trebuchet MS;"> truculence les chasseurs maladroits, les pochards philosophes, les gamins turbulents et débrouillards, les paysans roublards ou les femmes qui jouent avec application le rôle que les hommes leur attribuent mais n'en sont pas moins les véritables décideuses. Les personnages sont d'une vérité criante. L'auteur se garde bien de les embellir ou de les enlaidir, il les décrit comme ils sont, drôles, émouvants et parfois cruels. </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">Il faut lire <strong><em>Les Rustiques</em></strong>, ce qui n'empêche pas de se replonger dans <strong><em>La guerre des</em></strong> <strong><em>boutons</em></strong>, <strong><em>Le roman de Miraut</em></strong>, <strong><em>La vie des bêtes</em></strong> ou <strong><em>De Goupil à Margot</em></strong>. </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">Le seul regret que l'on puisse avoir est le nombre limité de livres de ce grand auteur mort sur le champ de bataille en avril 1915 à l'âge de 33 ans.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;"><strong>Louis Pergaud</strong> a écrit jusque dans les tranchées. Son épouse a pu récupérer son carnet. Le style y est lapidaire, l'endroit n'étant pas très propice à la création ni à la rêverie. <strong><em>Carnet de guerre</em></strong> (Mercure de France) est un texte d'une force incroyable qui nous livre un terrible témoignage de la guerre vue de l'intérieur.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">Il serait temps qu' un éditeur réédite les oeuvres complètes comme l'avait fait Mercure de France en 1987.
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">Sites à visiter: <a href="http://pergaudlouis.free.fr/">http://pergaudlouis.free.fr/</a> </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;"> <a href="http://www.maison-pergaud.com/">http://www.maison-pergaud.com/</a> </span></div>
Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-16530836195883156342022-02-01T11:06:00.000-08:002022-02-10T00:04:25.060-08:00LITTERATURE. ANTOINE CHOPLIN.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWI4eyzayw2joc0eoA7YiYArd48HPEv82q13IpioO3WKXA0z1P3gfaDP11-WthhKWEuQ_ehrjUGaVKfnASr1G5zhxbgEkEX99BEyHSh8HRo758IndAXarGsA0NVk7wPjF_LLgNZYbXMWc/s1600/images.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWI4eyzayw2joc0eoA7YiYArd48HPEv82q13IpioO3WKXA0z1P3gfaDP11-WthhKWEuQ_ehrjUGaVKfnASr1G5zhxbgEkEX99BEyHSh8HRo758IndAXarGsA0NVk7wPjF_LLgNZYbXMWc/s320/images.jpg" width="194" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><b>Antoine Choplin</b> est un auteur discret, comme le sont souvent ses personnages qu'il a le don de magnifier dans chacun de ses romans, des romans courts à l'écriture presque minimaliste d'une beauté sobre qui suggère plus qu'elle ne décrit. Chacun de ses petits livres est un grand moment, le lecteur n'oubliera plus jamais Gouri (<i>La nuit tombée</i>) ni Basilio (<i>Le héron de Guernica</i>), pas plus que Youssov (<i>L'impasse</i>), des hommes simples, presque naïfs, touchants et attachants, des hommes qui s'accrochent à la vie par des actes qui, parfois, pourraient paraître insignifiants mais sont pourtant essentiels. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Les thèmes sont récurrents mais toujours abordés sous un angle différent: l'art , l'amour et la guerre sont ses sujets de prédilection. Il se dégage des livres de ce grand auteur une tendresse et une poésie peu communes. <b>Choplin</b> <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">ne ch<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">erche pas à tout d<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">ire</span></span></span>. On sait que la littérature est toujours l'oeuvre de deux acteurs, l'écrivain et le lecteur, ça n'a jamais été aussi vrai qu'avec<b> Choplin</b> qui n'hésite jamais à laisser planer une part de mystère dont chacun fera ce qu'il voudra. Au lecteur d'utiliser son intelligence, son imagination et sa sensibilité face aux non-dits et de décrypter ce qui se joue entre les lignes. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Nous serions bien en peine de vous conseiller un livre en particulier, ce qui n'est pas très gênant car lorsque l'on sort d'un livre d<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">'<b>Antoine</b></span><b> Choplin</b>, on n'a qu'une envie, se replonger dans un autre!</span></div>
<br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> <b>BIBLIOGRAPHIE NON-EXHAUSTIVE</b> </span><br />
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<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> <b># <i>La manifestation</i></b>. Éditions du Petit Véhicule.</span><br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> <b># <i>Radeau</i></b>. Éditions La Fosse aux ours.</span><br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> <b># <i>Léger fracas du monde</i></b>. Éditions La Fosse aux ours.</span><br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> <b>#<i> L'impasse</i></b>. Éditions La Fosse aux ours.</span><br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> <b># <i>Cour Nord</i></b>. Éditions du Rouergue.</span><br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> <b># <i>Le héron de Guernica</i></b>. Éditions du Rouergue.</span><br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> <b># <i>La nuit tombée</i></b>. Éditions La Fosse aux ours.<br /> <b>#<i> Les gouffres</i></b>. Éditions La Fosse aux ours.</span><br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> <b> # <i>Une forêt d'arbres creux</i></b>. Éditions La Fosse aux ours. </span><br />
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<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> Quelques-uns de ces ouvrages sont maintenant sortis en poche aux Éditions Points. </span>Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-83469380947185296832022-01-06T08:55:00.001-08:002022-04-17T07:22:32.564-07:00MUSIQUE. ROBERT PETE WILLIAMS. FREE AGAIN. (Prestige Bluesville)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXvsasDbma6xOWJcPb5fFgQaOSTJGVJ967t7n7o6jm47sKC4NGbxS2C6L79-GmpjCpo2DciqPf8IZBiFyCD8PTEFtXl48hTGEG8ISLD6rd6qIv9ANMfmc1wYi9cw1wHZBBVH7LQs-V4qM/s1600/R-3070442-1314306501.jpeg.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXvsasDbma6xOWJcPb5fFgQaOSTJGVJ967t7n7o6jm47sKC4NGbxS2C6L79-GmpjCpo2DciqPf8IZBiFyCD8PTEFtXl48hTGEG8ISLD6rd6qIv9ANMfmc1wYi9cw1wHZBBVH7LQs-V4qM/s1600/R-3070442-1314306501.jpeg.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><b>Robert Pete Williams</b> est un bluesman hélas trop peu connu et qui, pourtant, est l'archétype du musicien et chanteur de blues. Il voit le jour en 1914 à Zachary, en Louisiane. Il passera toute sa vie dans la région de Bâton Rouge.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">Il est découvert à la fin des années 50 par le <b>Dr Harry</b> <b>Oster</b> et <b>Richard Allen</b>, , le premier folkloriste et le second historien du jazz. Tous deux explorent la musique du Sud. Ils entendent parler d'un musicien emprisonné à perpétuité pour meurtre depuis 1956 au pénitencier d' Angola, l'une des pires prisons des États Unis qui n'en manquent pourtant pas. Ils décident de s'y rendre. Impressionnés par l'homme et par sa musique, ils s'empressent de l'enregistrer sur un petit magnétophone portable. Dans le même temps, ils demandent sa grâce et sa libération, ce qu'ils obtiendront après maintes tractations. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">En 1961 <b>Robert Pete Williams</b>, en résidence surveillée, enregistre </span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">son premier album, </span><i><b>Free again</b></i>, pour le label Prestige Bluesville. On y retrouve tous les ingrédients du blues rural. Un homme chante son histoire, la crie parfois, en s'accompagnant d'une simple guitare acoustique. C'est un blues écorché, aride et dur, comme la vie de ceux qui le jouent.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">La particularité de <b>Robert Pete Williams </b>est qu'il ne reprend pas la grille classique du blues. Le résultat est aussi beau que déroutant. Ce sera pour toujours sa marque de fabrique. Jamais on n'a été aussi près des racines africaines de cette musique. Il est l'un des rares à avoir ému <b>Big Joe Williams</b> qui n'avait pourtant rien d'un grand sentimental et dont la vie de misère n'avait rien à envier à celle de son collègue. Il écrira une réponse à <i><b>Prisoner's talking blues</b></i> ( chanson sortie sur la compilation <i><b>Angola prisoner's blues</b></i>).</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><b>Robert Pete Williams</b> est autorisé à se produire au festival de Newport en 1964, et, tout en continuant à travailler dans sa ferme, il se produira régulièrement en professionnel aussi bien aux Etats Unis qu'en Europe. Il mourra à Rosedale le 31 décembre 1980.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">Nous vous conseillons également un autre de ses premiers enregistrements, <i><b>I'm blue a man </b><b>can be </b></i>ainsi que l'album éponyme sorti en 2001 sur le label Fat Possum Records. </span></div>
<span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><br /></span>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><br /></span>Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-65343878894351105762021-12-15T09:28:00.001-08:002022-02-10T00:55:29.425-08:00LITTERATURE. GILBERT LEAUTIER.<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;"><b>Gilbert Léautier</b> est un écrivain discret, pour ne pas dire secret. Il n'est pas de ceux qui hantent les plateaux de télévision pour vendre leur marchandise et donner leur opinion sur tous les sujets. L'inconvénient de cette discrétion dans un monde hyper-médiatisé est que son immense talent n'est pas reconnu, à notre avis, à sa juste valeur.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">Né en 1945, il devient très tôt dramaturge et fonde le Théâtre du Béguin à Lyon. A 24 ans il reçoit l'Oscar de la création des mains de <b>Jean Vilar</b>. Il se tourne ensuite vers l'écriture radiophonique et ses pièces sont diffusées, notamment, sur la Radio Suisse-romande. Elles obtiennent en 1986 le prix radio de la SACD. En 1991, malgré une certaine notoriété, il abandonne l'écriture pour se consacrer à la rénovation d'une forteresse du XIIème siècle, le château d'Aujac dans les Cévennes où il vit depuis 1974. Curieusement, lui jusque là très prolixe, dira qu'il avait fait le deuil de l'écriture. En 2007, son éditeur lui propose de rééditer "<i><b>Pour planter des arbres au jardin des autres. Portraits cévenols</b></i>". (1982), un volume de textes courts à la fois poèmes, récits, nouvelles et portraits des austères Cévennes et de leurs habitants. Cette réédition décide <b>Gilbert Léautier</b> à reprendre la plume et, en 2008, sort un autre superbe ouvrage dans la veine du premier: "<i><b>Pouvez-vous</b></i> <i><b>prouver que vous n'êtes pas un escargot?"</b></i> . En 2010, c'est le non moins magnifique "<i><b>Le</b></i> <i><b>repaire du dernier Cévenol</b></i>" qui vient compléter la trilogie des portraits cévenols, suivi en 2011 d'une étrange nouvelle, "<i><b>La mort Madame</b></i>".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">L'écriture de <b>Gilbert Léautier</b> est comme son pays, dense, solide, poétique et rythmée par le silence. Ses thèmes font qu'elle dépasse le régionalisme et côtoie l'universel, même si l'écrivain n'hésite pas à employer le langage parlé parfois émaillé de quelques mots en patois. Les phrases sont courtes:</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;"><i>"Assurément, ils ne sont pas causants, les gens d'ici.</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;"><i>Bâiller pour eux, c'est déjà un long discours.</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;"><i>Au maximum de la joie, ils crachent par terre.</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;"><i>Au comble du chagrin, ils hochent la tête.</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;"><i>Donnez-leur dix mots, ils vous en rendent quatre.</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;"><i>Avec eux, vous êtes toujours en déficit d'un silence.</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;"><i>C'est pas le pays des grandes phrases."</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">Les<i> </i>images sont fortes:</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">"<i>C'est une route qui a oublié la règle.</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;"><i>Elle a été tracée au serpent."</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">ou:</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">"<i>La cheminée, c'est la fenêtre de l'hiver."</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">L'humour et la tendresse ne sont jamais loin:</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">"<i>Moi, mes morts se fendent la gueule!</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Trebuchet MS;">ils ont l'os indiscipliné.</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: Trebuchet MS;">Ils rient à s'enrhumer."</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">Mais on pourrait citer chaque phrase tant le style est d'une beauté hors du commun.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">Le seul défaut de <i><b>Gilbert Léautier</b></i> est d'être un écrivain trop rare et même si nous nous adonnons avec joie au plaisir de la relecture, nous attendons à chaque fois avec impatience le prochain livre.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS;">Les ouvrages cités dans l'article sont édités par les éditions Alcide.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.editions-alcide.com/f/index.php">http://www.editions-alcide.com/f/index.php</a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/YmWj4uo433Y?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
</div>
<span style="font-family: Trebuchet MS;"></span><br />
<span style="font-family: Trebuchet MS;"></span><br />
<span style="font-family: Trebuchet MS;"></span><br />
<a name='more'></a><br />Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-73159851324496439732021-07-06T10:09:00.000-07:002022-02-14T09:31:30.292-08:00POESIE. GASTON COUTE.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL-r7RX6_DrjwWDK2qMA9_senkbM6BRoME0v0GEj9mglXTpiDOT-S-ci3SJNUMaVHLr6QbBgdvVrue2Q-jb06_r-7RNfyFtmqRxYVxJiFMkGa6LztyXJo5i4UpFF2a5AjWPaD9Eq1cpGc/s1600/cout%C3%A9.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL-r7RX6_DrjwWDK2qMA9_senkbM6BRoME0v0GEj9mglXTpiDOT-S-ci3SJNUMaVHLr6QbBgdvVrue2Q-jb06_r-7RNfyFtmqRxYVxJiFMkGa6LztyXJo5i4UpFF2a5AjWPaD9Eq1cpGc/s1600/cout%C3%A9.jpg" height="320" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"><b>Gaston Couté</b>, fils de meunier, naît en 1880 à Beaugency (Loiret). Gamin intelligent, il obtient son certificat d'études à l'âge de 11 ans</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">et ses parents l'envoient au cours complémentaire de Meung-sur-Loire.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Il devient turbulent et ne travaille que dans les matières qui l'intéressent</span>. <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Le résultat de son indiscipline ne se fait pas attendre: il est recalé au Brevet Elémentaire</span>. <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Ses parents ne renoncent pas à en faire un fonctionnaire et l'inscrivent au lycée où il ne travaille plus du tout. Il finit par rentrer à la maison à leur grand désespoir.</span> I<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">l entre à la Recette Générale d'Orléans.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Très vite lassé par un travail monotone, il devient reporter au journal <i>Le Progrès du Loiret</i>.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Passionné de poésie, il fait la connaissance de<b> Da Costa</b>, directeur littéraire de <i>La Revue</i> <i>littéraire et sténographique du Centre</i> qui publiera ses premiers textes.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Un jour de 1898, une troupe d'artistes parisiens donne un spectacle à Meung-sur-Loire. Le jeune <b>Couté </b>demande s'il peut dire quelques-uns de ses poèmes en patois. A sa grande surprise, le directeur accepte et, à l'issue de sa prestation, l'encourage à travailler et à venir tenter sa chance à Paris.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Bientôt <b>Gaston</b> ne pense plus qu'aux cabarets montmartrois et il a tout juste18 ans, le 31 octobre 1898, quand il prend le train pour rejoindre la capitale.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">A peine arrivé, il fait le tour des cabarets et débute à Al Tartaine où son charisme naturel, sa jeunesse et la fraîcheur de sa poésie le font rapidement connaître. Il chante et dit ses textes dans de nombreux cabarets mais il doit souvent se contenter de cafés crème en guise de salaire. Il finit par revenir au pays. Son caractère instable et sa soif de liberté le rendent très vite nostalgique de la grande ville et un matin, muni de son baluchon, il reprend la route de Paris.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Hélas, il ne tarde pas à boire plus que de raison et son hygiène de vie laisse à désirer. En 1907, les médecins le déclarent tuberculeux. Cela ne freine pas son ardeur, son talent et sa révolte. Il n'a de cesse de fustiger le nationalisme, la bêtise, la guerre et le conformisme bourgeois.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Il écrit pour le journal antimilitariste <i>La Guerre Sociale</i>, pour <i>Le Libertaire</i> et pour <i>La Barricade</i>.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Il mourra le 28 juin 1911 à l'hôpital Lariboisière d'une phtisie galopante, il n'avait pas encore 31 ans</span>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Malgré sa courte vie, <b>Gaston Couté</b> laisse derrière lui une oeuvre conséquente et d'une rare qualité. Souvent considéré comme le versant paysan de <b>Jehan- Rictus</b> qui l'a bien connu, il avait comme lui horreur de l'injustice et de l'exploitation de l'homme par l'homme. Tous deux avaient choisi la cause du peuple et l'exprimaient chacun à leur façon et dans leur propre langage. <b>Jehan- Rictus</b> ayant vu <b>Gaston Couté</b> sur scène a son arrivée à Paris avait été impressionné par le poète et écrivit :" <b><i>Ses poèmes sentaient bon la terre, le foin, les labours, les emblavures, les vergers et les bois, toute la</i> <i>campagne en un mot</i>. </b><i><b>Nous nous trouvions incontestablement en présence d'un adolescent de génie qui, à ses dons extraordinaires, joignait déjà une technique des plus</b> <b>habiles et la connaissance approfondie du métier"</b>. </i> </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"><b> Gaston Couté</b> n'aura pas eu la joie de voir édité un de ses livres, le premier ne sortira que 17 ans après sa mort. Sa poésie, elle, continue à faire son chemin. Ses textes et ses chansons ont été interprétés par de nombreux artistes aussi différents que<b> Bernard Lavilliers</b>, <b>Gabriel Yacoub</b>, <b>Edith Piaf</b> ou <b>Gérard Pierron</b>. Certains groupes de rap et d'électro puisent aujourd'hui encore dans son répertoire.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Pour lire, entendre et mieux connaître cet immense poète nous vous conseillons de visiter l'excellent site qui lui est dédié: <a href="http://gastoncoute.free.fr/index.htm" target="_blank">http://gastoncoute.free.fr/index.htm</a></span></div>
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"><br /></span> Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-7698984880105562882020-11-12T12:26:00.000-08:002022-02-14T09:35:02.748-08:00LITTERATURE. MARIO RIGONI STERN.<span style="font-family: "trebuchet ms";"></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><b>Mario Rigoni Stern</b></span> <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">est né en 1921 à Asiago (Italie), il y est mort en 2008. Il a à peine 17 ans lorsqu'il s'engage dans le régiment des chasseurs alpins. Il combattra en France, en Grèce, en Albanie et en Russie avant d'être fait prisonnier par les Allemands en 1943. Il est conduit dans les camps de Prusse orientale d'où il s'évade. Il gagne l'Autriche et parvient, à pied, à rejoindre son village le 5 mai 1945. Il construit une maison et passera toute sa vie au milieu des paysages qu'il décrit si bien. Employé au cadastre, il ne se consacrera entièrement à son oeuvre qu'à l'âge de la retraite en 1970. Marqué par la guerre qui le hante à tout jamais et qui , lorsqu'elle n'est pas le sujet principal, court en filigrane dans la quasi-totalité de ses romans, chroniques, nouvelles ou récits, <b>Mario Rigoni Stern</b> trouve le réconfort dans une nature qu'il connaît comme personne. </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">C'est toujours une curieuse expérience de lire ses écrits dont on sort apaisé, avec l'impression d'avoir vécu avec l'auteur des moments privilégiés, au rythme de son pas, dans les traces des nombreux animaux qui peuplent ses montagnes, au milieu des odeurs de mousse, de sève et de champignons, dans la blancheur de la neige qu'il affectionne tout particulièrement. Une grande compassion transparaît dans les pages de cet auteur d'exception, compassion pour les hommes mais aussi pour les animaux, tous les animaux. Il en parle souvent avec humour mais aussi avec une tendresse peu commune, la tendresse de ceux qui ont compris qu'il n'y a pas une si grande différence entre eux et nous, surtout dans la souffrance.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">L'écriture de <b>Mario Rigoni Stern</b> n'a rien de révolutionnaire dans la forme, et c'est ce qui fait en grande partie sa force d'évocation. Paradoxalement, la poésie de ses textes ancrés dans le monde campagnard vient de l'extrême réalisme des descriptions et de sa langue simple et précise. Il y a de la terre, des rochers, de la neige et du vent dans ses mots. </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">L'écrivain qui n'a jamais fréquenté les salons littéraires avait pour admirateur et ami <b>Primo Levi</b> (auquel il a consacré un très bel hommage) qui disait de lui: " <b><i>On trouve rarement pareille cohérence entre l'homme qui vit et l'homme qui écrit, pareille densité</i></b> <b><i>d'écriture."</i></b> </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Pour l'anecdote, à défaut du Prix Nobel pour lequel il était pressenti, il obtint un honneur qui l'amusait beaucoup. Un groupe d'astrophysiciens a donné son nom à un astéroïde découvert en 1996, ce qui lui faisait dire: " <i>Mario Rigoni Stern se balade dans le ciel. C'est drôle, non ?"</i> </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Si tous les livres de Mario Rigoni Stern sont passionnants, Le ZIG! a ses préférés:</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Les Saisons de Giacomo (Robert Laffont)</span></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Histoire de Tönle (Verdier)</span></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><u>Editions La Fosse aux Ours</u></span></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div align="left" class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><b>Le livre des animaux</b></span></div>
<div align="left" class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><span style="font-family: "trebuchet ms";">Sentiers sous la neige</span></b></div>
<div align="left" class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><span style="font-family: "trebuchet ms";">Hommes, bois et abeilles</span></b></div>
<div align="left" class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><span style="font-family: "trebuchet ms";">Le sergent dans la neige</span></b></div>
<div align="left" class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><span style="font-family: "trebuchet ms";">Pour Primo Levi</span></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-19814614535902584992020-05-21T12:57:00.001-07:002022-04-23T22:15:47.210-07:00POESIE. Comme un oiseau dans la tête. RENE GUY CADOU. (Points).<div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; text-align: justify;"><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41HEIdxEYuL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Comme un oiseau dans la tête : Poèmes choisis par Cadou" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41HEIdxEYuL._SL160_.jpg" title="Comme un oiseau dans la tête : Poèmes choisis par René Guy Cadou" /></a><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">René Guy Cadou est né en 1920 en Bretagne, au coeur du marais de la Grande Brière. La mort de sa mère, alors qu'il a à peine 12 ans, le plonge dans une profonde mélancolie qui hantera plus tard sa poésie, cette poésie entrée dans sa vie par le biais de son père.</span></div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS;">En 1936, Cadou fait la connaissance de Reverdy et de Max Jacob. Un an plus tard il publie son premier recueil <strong>Brancardier de l'aube</strong>. Il écrit sans cesse, deux autres recueils voient le jour avant la guerre et la mort de son père en 1940. Cette année-là il est mobilisé mais, malade, il est rendu à la vie civile quelques mois plus tard. Il exerce alors le métier d'instituteur.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS;">La guerre l'oriente vers une poésie beaucoup plus expressive. Il écrit <strong>Pleine Poitrine </strong>après que 27 otages aient été fusillés à quelques kilomètres de son lieu de travail et que son ami Max Jacob soit mort à Drancy. En 1946 il épouse Hélène Laurent, elle-même poète. Il lui consacrera <strong>Hélène ou le règne végétal.</strong> Il tombe de nouveau malade et sent très vite que sa vie sera courte. Il trouve refuge dans sa poésie. Malgré plusieurs interventions chirurgicales, il meurt en 1951, quelques jours après avoir achevé <strong>Les biens de ce monde</strong>. Malgré la brièveté de sa vie, il laisse plus d'une trentaine de recueils de poèmes, deux essais sur Appolinaire ainsi que des nouvelles.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS;">Si René Guy Cadou n'a pas connu une plus grande notoriété, la faute en incombe en partie à ceux qui, voulant bien faire, n'ont voulu le définir que comme un écrivain régionaliste et intimiste, lui collant même l'étiquette de poète chrétien. C'est vrai que Cadou a ancré sa poésie dans l'endroit où il vivait, c'est vrai aussi qu'il ne reculait pas devant l'introspection, c'est également vrai qu'il était croyant mais ce n'est pas faire grand cas de son oeuvre que de la réduire à cela. Il est avant tout le poète du doute et en cela sa poésie touche à l'universel. Aurait-on oublié qu'il a su s'ouvrir à son époque avec des textes comme <em>Les fusillés de Chateaubriant</em> ou <em>Ravensbrück </em>?</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS;"><em> </em>Michel Manoll, dans sa très belle préface aux <strong>Oeuvres poétiques complètes</strong> (Editions Seghers 1978), a très bien défini le poète:</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS;">"<em>René Guy Cadou s'est voué à donner voix à tout ce qui participe au concert terrestre, sans en exclure la plus humble psalmodie ou le chuchotement le plus discret..."</em></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS;">Mais laissons le mot de la fin à Cadou lui-même, répondant à une interview de Pierre Béarn dans Le Miroir d'Orphée:</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS;">"<em>J'habite un coteau ensoleillé assez loin des officines littéraires pour me passer des satisfecit des snobs et du personnel de la critique." </em></span></div>Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-3854149196706494752019-09-03T06:32:00.000-07:002022-02-14T22:21:00.905-08:00POESIE / La vitesse foudroyante du passé. RAYMOND CARVER. (Points).<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6PJjBrRSXIuQJNf4j13iN03lDW9X7PrasuNXZLEjgbKvg62yDelUF-iMAw1W2eI8FoZixEalbWiEDhzSKBiYvPjXbWatnv3m7Q7nKBZ6tdcdxEr4tu0Yr7MWQSQCb3Wm5xzDGsSMtPiQ/s1600/genere-miniature%5B1%5D.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></a></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP6dznJ2X8f9qOZtu6TCtol0cqb3rXI-5q6wtSVGsp4fUlGyMvxUZ39lcYJClOn9hRmY0t6iowwHA_JzHMs2XJCwYrr7MaQ6Xlo2tn6vWWDc7vKXTJX4QJ-fuhbWWjV-TEYGU_RLCCqck/s1600/la-vitesse-foudroyante-du-passe-raymond-carver-emmanuel-moses-9782757805763%5B1%5D.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP6dznJ2X8f9qOZtu6TCtol0cqb3rXI-5q6wtSVGsp4fUlGyMvxUZ39lcYJClOn9hRmY0t6iowwHA_JzHMs2XJCwYrr7MaQ6Xlo2tn6vWWDc7vKXTJX4QJ-fuhbWWjV-TEYGU_RLCCqck/s200/la-vitesse-foudroyante-du-passe-raymond-carver-emmanuel-moses-9782757805763%5B1%5D.gif" width="120" /></a><span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">Ce recueil de 80 poèmes est un autoportrait de Carver qui écrit avec des mots simples des histoires qui pourraient sembler presque banales au lecteur distrait. Chaque texte est un instantané, une photo d'un moment fugace prise au pollaroïd. Qu'il nous décrive un coucher de soleil, une partie de pêche, qu'il parle de la mort de son père ou de son impossibilité à oublier ses erreurs alors qu'il aimerait se plonger dans la contemplation des dunes enneigées ou encore d'un noël gâché par l'alcool qu'il a ingurgité, Carver sait nous faire sentir le poids de l'instant, son urgence à le vivre. Ses poèmes sont finalement des nouvelles réduites à leur plus simple expression. Ces courts instants de joie, d'espoir, de tristesse et de mélancolie nous font voir la vie autrement et aimer la poésie qui, pour lui, était vitale. Dans "<strong>Récit</strong>", parlant d'un poète qui écrit comme si <em>"le résultat ne l'intéressait qu'à moitié",</em> il dit:</span> </div><div style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: Trebuchet MS;">"Il n'avait même pas<u> <strong>lu</strong></u></span></em><em> <span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">un poème depuis des mois.</span></em></div><div style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: Trebuchet MS;">C'était quoi cette vie ?</span></em></div><div style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: Trebuchet MS;">Une vie</span></em></div><div style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: Trebuchet MS;">où un homme est trop occupé même pour lire des poèmes ?</span></em><br />
<em><span style="font-family: Trebuchet MS;"> Pas une vie...</span></em></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: Trebuchet MS;"></span></em><span style="font-family: Trebuchet MS;">Alors, prenez le temps de vivre et de lire les poèmes de Carver! </span></div><div><br />
<a name='more'></a></div></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6PJjBrRSXIuQJNf4j13iN03lDW9X7PrasuNXZLEjgbKvg62yDelUF-iMAw1W2eI8FoZixEalbWiEDhzSKBiYvPjXbWatnv3m7Q7nKBZ6tdcdxEr4tu0Yr7MWQSQCb3Wm5xzDGsSMtPiQ/s1600/genere-miniature%5B1%5D.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></a></div><div><br />
</div><div><br />
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</div>Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-10588902539047815192018-11-28T13:04:00.000-08:002018-11-30T03:00:32.830-08:00Théâtre . WINTER FAMILY. H2-HEBRON<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Si assister à un concert de <b>Winter Family</b> s'apparente à une expérience exceptionnelle, que dire de l'éventail de sentiments qui étreint les spectateurs de leur pièce <i><b>"H2-</b></i> <b><i>Hébron"</i></b> ? C'est une véritable immersion dans cette ville, où fanatisme, violence et absurde sont le lot quotidien, que nous proposent <b>Ruth Rosenthal</b> et <b>Xavier Klaine</b>. Il y a fort à parier que tous ceux qui auront assisté à ce "spectacle" n'auront plus jamais la même vision du conflit israélo-palestinien.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Dès l'entrée un malaise s'installe malgré le "bienvenue" de <b>Ruth Rosenthal</b>, la comédienne-guide. Il faut dire qu'une explosion vient de se faire entendre et qu'une fumée blanche s'élève dans la salle. Malgré tout, le public s'installe dans les gradins qui se font face de chaque côté d'une longue table noire. La comédienne se propose de nous faire visiter la rue principale de Hébron et se lance dans un monologue ininterrompu à travers lequel elle va incarner quatre protagonistes différents, des Palestiniens, des colons, des militaires et des observateurs activistes. Les voix des uns et des autres se chevauchent parfois jusqu'à devenir incompréhensibles, chacun convoquant son histoire, relatant les mythes et les massacres, décrivant son quotidien, avouant ses craintes et ses espoirs tout en étant persuadé de son bon droit et convaincu de sa propre vérité . Tout en parlant, elle place les maisons sur la table et construit petit à petit la rue. Très vite le public n'est plus dans un théâtre mais au coeur de ce qu'il faut bien appeler un enfer. La tension monte au fil de la "visite". La rumeur de la ville tout d'abord étouffée devient plus présente, la chaleur tombe sur le public, une dernière explosion et la fumée envahit de nouveau la salle, laissant le spectateur abasourdi par ce voyage qu'il n'oubliera plus.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Il est rare qu'une pièce de théâtre bouleverse ainsi les spectateurs, l'originalité de la mise en scène qui met à contribution tous les sens, ajoutée à la présence charismatique de la comédienne n'y sont certainement pas étrangers. Le travail de documentation et le fait que les deux metteurs en scène aient séjourné à Hébron, côtoyant les diverses populations sans prendre parti, leur donne une vraie crédibilité. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Mais les mots sont pauvres pour décrire un tel choc, autant artistique que psychologique, nous ne pouvons donc que vous encourager à surveiller les dates des prochaines représentations.</span></div>
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<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Nous devons avouer que nous n'avons pas résisté à la tentation du concert qui avait lieu deux jours plus tard au même endroit (Théâtre Vidy/Lausanne), un autre grand moment. Les deux musiciens sont maintenant accompagnés à la flûte sur quelques morceaux par la jeune fille dont on pouvait entendre les gazouillis de nouveau né sur le 1er album !</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">(Voir dans le blog l'article du 28 juillet 2012, rubrique musique).</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> </span><br />
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<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><a href="http://www.winterfamily.info/" target="_blank">http://www.winterfamily.info/</a></span><br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><a href="https://fr-fr.facebook.com/WinterFamilyPage/" target="_blank">https://fr-fr.facebook.com/WinterFamilyPage/</a></span><br />
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<b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Discographie de Winter Family:</span></b><br />
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<b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"># Winter Family </span></b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> (</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Sub Rosa / Ici D'ailleurs) 2007</span><b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"></span></b><br />
<b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span></b>
<b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"># Red Sugar (</span></b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Sub Rosa / Ici D'ailleurs) 2011</span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><b># South From Here</b> </span><b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">(</span></b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Sub Rosa / Ici D'ailleurs) 2017</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span>Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-6903486459381974062018-05-23T05:38:00.001-07:002018-11-29T00:17:24.817-08:00Punchlines. Samuel Dock. (First Editions)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEignspcZVfZskFr2F-aPylHRgX0v-yddOqOS5FBBxMj-0Vki0IcVKJNSwUkCkwNUc3VRH_3aa_wtbzAZL-_90bcLfPpTJbH6mvhqJsUZ3zT01sOwJWk9HUq_A5GlgZXNXwziSWXgBatuSA/s1600/www.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="225" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEignspcZVfZskFr2F-aPylHRgX0v-yddOqOS5FBBxMj-0Vki0IcVKJNSwUkCkwNUc3VRH_3aa_wtbzAZL-_90bcLfPpTJbH6mvhqJsUZ3zT01sOwJWk9HUq_A5GlgZXNXwziSWXgBatuSA/s320/www.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><b>Samuel Dock</b>, né en 1985, est psychologue clinicien. Il écrit depuis l'adolescence et <b><i>Punchlines</i></b> n'est pas son coup d'essai, loin s'en faut, puisqu'il a publié un roman, <i><b>"L'apocalypse</b></i> <i><b>de Jonathan"</b></i> en 2012 avant de diriger en 2014 le recueil <i><b>"Nouvelles du couple"</b></i>. En 2015 est sorti chez Plon <i><b>"Le nouveau choc des</b></i> <i><b>générations"</b></i>, riche dialogue avec <b>Marie-France</b> <b>Castarède</b>. Cet échange fait écho à l'essai de l'anthropologue <b>Margaret Mead</b> <i><b>"Le </b><b>Fossé des générations"</b></i> (1971). En 2016, il accompagne <b>Julia Kristeva</b> dans l'écriture de ses mémoires <i><b>"Je me voyage</b></i>". En 2017 paraît chez Plon <i><b>"</b></i> <i><b>Le nouveau malaise dans la</b></i> <i><b>civilisation"</b></i> avec, une nouvelle fois, <b>Marie-France Castarède</b>. Les deux protagonistes unissent leur savoir pour analyser les transformations du monde d'aujourd'hui, ses spécificités et ses dangers. Cet ouvrage fait lui aussi écho à un essai, <i><b>"Malaise dans la civilisation"</b></i> de <b>Freud </b>(1930). </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i><b>Punchlines</b></i> s'inscrit dans un autre registre. <b>Samuel Dock</b> a recueilli au fil du temps les propos de certains de ses jeunes patients ( qui ont entre 12 et 20 ans), morceaux choisis pour leur humour, leur intelligence ou leur lucidité. Le but avoué: combattre les idées reçues sur une jeunesse souvent décriée et parallèlement tenter de montrer, à défaut d'expliquer, le travail des psychothérapeutes eux aussi régulièrement en but à des critiques infondées. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Comme à son habitude, l'auteur a trouvé un angle original pour observer et comprendre le fonctionnement d'une société en constante mutation dans laquelle les adolescents, dénués des tabous de leurs parents et des adultes en général, essaient de s'épanouir malgré tout. Il ne s'agit pas pour <b>Samuel Dock</b> de se moquer de ces adolescents ou de les considérer comme des êtres incomplets en devenir mais au contraire de montrer qu'eux aussi peuvent nous aider dans notre compréhension du monde moderne. On sent d'ailleurs une totale empathie du "soignant" qui annote chacune des 120 interventions de ses patients de commentaires souvent émaillés d'auto dérision. Il dédie d'ailleurs cet ouvrage à tous ces patients qui, dit-il, l'ont aidé à grandir. Ce livre prouve, s'il en était besoin, que rire et sourire n'empêche pas de réfléchir à condition de le faire avec et non pas au dépens des autres.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Nous vous recommandons vivement la lecture de <i><b>"Le nouveau choc des générations"</b></i> et <i><b>"Le</b></i> <i><b>nouveau malaise dans la civilisation"</b></i>, deux livres qui, s'ils sont traités sans l'humour de ces <i><b>Punchlines</b></i>, nous aident à comprendre ce siècle de façon intelligente.</span><br />
<br />
<a aria-describedby="js_k4" aria-labelledby="u_0_6" class="jewelButton _3eo9" data-gt="{"ua_id":"jewel:notifications"}" data-hover="tooltip" data-target="fbNotificationsFlyout" data-tooltip-content="Notifications" data-tooltip-delay="500" href="https://www.facebook.com/chagrot/photos/a.236300660528668/325850004907066/?type=3&notif_id=1543457341787031&notif_t=page_post_reaction#" id="js_1n" name="notifications" rel="toggle" role="button"></a><br />
<div class="_2n_9 f_click">
<a aria-describedby="js_k4" aria-labelledby="u_0_6" class="jewelButton _3eo9" data-gt="{"ua_id":"jewel:notifications"}" data-hover="tooltip" data-target="fbNotificationsFlyout" data-tooltip-content="Notifications" data-tooltip-delay="500" href="https://www.facebook.com/chagrot/photos/a.236300660528668/325850004907066/?type=3&notif_id=1543457341787031&notif_t=page_post_reaction#" id="js_1n" name="notifications" rel="toggle" role="button"><span class="jewelCount" id="u_0_6"></span></a></div>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Pour ceux qui voudraient mieux connaître Samuel Dock:</span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> https://samuel-dock.com/</span></div>
Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-50868345559683118302017-11-23T14:10:00.000-08:002017-11-24T04:34:47.689-08:00Dounia Tabolo. BOUBACAR TRAORE. (Lusafrica)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6vQ1TBkkaXNcJWf_zA10KQrUGU1unXrwGD2ob4dmpo-1ZHz1y7DKDYAxphEhSAKWkYNcR4_V2zRpl_8FVJM_yftrHdyeIqhcdfI5FxHbzbiMYz7tRhAsAkacitWBrZ8cSf-ROwD8CNXs/s1600/u0886446779164.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="175" data-original-width="175" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6vQ1TBkkaXNcJWf_zA10KQrUGU1unXrwGD2ob4dmpo-1ZHz1y7DKDYAxphEhSAKWkYNcR4_V2zRpl_8FVJM_yftrHdyeIqhcdfI5FxHbzbiMYz7tRhAsAkacitWBrZ8cSf-ROwD8CNXs/s1600/u0886446779164.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">A 75 ans, <b>Boubacar Traoré </b>vient de nous offrir un bel album, un album un peu différent de ses précédents. Désirant élargir sa palette tout en conservant le cachet original de sa musique, il s'est entouré de musiciens du Sud des États Unis, certains rencontrés lors de ses tournées: <b>Leyla Mc</b> <b>Calla</b> (violoncelle et voix), <b>Corey Harris</b> (guitare et voix) et <b>Cedric Watson</b> (violon et washboard). Il a bien entendu gardé ses deux complices habituels, <b>Vincent Bucher</b> (harmonica) et <b>Alassane Samaké </b>(calebasse et percussions). </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Le danger avec une telle formation aurait été de dénaturer son style minimaliste avec des arrangements trop sophistiqués, le piège est magistralement évité par une production au plus près du son acoustique de ses albums précédents. Le résultat est ce très beau <i>Dounia Tabolo</i>, aussi émouvant qu'envoûtant dans lequel <b>Boubacar</b> revisite d'anciennes chansons (<i>Yafa Ma</i>, <i>Maciré</i>) et nous en offre quelques nouvelles (<i>Ben De Cadi</i>, <i>Mousso</i>). Enregistré en Louisiane, à Lafayette, la musique emprunte au blues, au folk, au zydeco et bien sûr à la tradition mandingue, unissant le Niger au Mississippi de belle façon, rappelant si besoin était les origines du blues. </span><br />
</div>
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> https://www.boubacartraore.com/</span><br />
<br />
<br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> https://fr-fr.facebook.com/boubacar.traore.music/</span><br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/9IL2ZvxuaSQ/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/9IL2ZvxuaSQ?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-34812588789664413942017-09-21T05:10:00.000-07:002017-10-18T14:50:52.883-07:00Musique. PAPERTANK.<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDYHoE0onBOCw0YiKh30yjfU3viZB2NYBZlNdx3D7xYOUDZc0swjNBOv-QzG0Y4bgHHMhZTyV0G-Z0vGGnU8SOlwpTiGg3kS5zyESIrjCwE-EUsaK8tZv5B-EnmVoUVchwIY705Hv5o0I/s640/IMGP0075.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="640" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Photo Gilbert Chagrot. Concert de Petite Chaux.</td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><b>PAPERTANK</b> est un trio composé de Anthony Gadot, basse et voix, Aurel Cuenot, batterie, et Charles Cavalier, voix. Pas de guitariste ? Non pas de guitariste chez PAPERTANK, la basse y remédie de façon magistrale !</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Groupe atypique autant dans sa composition que dans son style qui louvoie entre rock, punk, stoner ou hardcore sans jamais perdre de sa cohérence, de sa puissance ni de sa générosité, <b>PAPERTANK</b> sait apporter sur chaque titre son lot de surprises. Des compos superbes, une énergie sans faille, un équilibre savant entre plages échevelées et plages mélodieuses font de <b><i>Playground</i></b>, le premier album du groupe, un album aussi surprenant qu'attachant à mettre d'urgence entre toutes les oreilles. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Il est à noter également qu'ayant découvert le trio sur scène, "Le ZIG!" a retrouvé intacte l'énergie dans l'album, ce qui est assez rare pour être signalé. Au fil des écoutes, on découvre certaines subtilités qui échappent parfois dans le feu des concerts, surtout lorsqu' il s'agit d'un groupe qui donne tout, ce qui est le cas de PAPERTANK. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Autant dire que<i> <b>Playground</b></i> n'a pas fini de nous faire vibrer.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Merci à l'association "Rock, Nature et Distorsion" qui nous a fait découvrir un groupe aussi talentueux lors du "Passage à l'An III". </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #0b5394;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> http://papertank.ch/</span></span><br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Vous pouvez aussi retrouver PAPERTANK sur Facebook.</span></div>
<br />
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/OKi_7SSUiuc/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/OKi_7SSUiuc?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/2J3VKOkvlIY/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/2J3VKOkvlIY?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<br />Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-88194814508917272642017-08-18T15:29:00.000-07:002017-08-18T15:29:19.961-07:00Peinture. Jacques Piquery.<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"><b>Jacques Piquery</b> dont nous vous avions parlé il y a déjà bien longtemps est enfin reconnu.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Plus d'une centaine de ses toiles sont exposées au château de Flamanville dans le Cotentin depuis le 1er juillet et jusqu'au 3 septembre et un très beau livre, "<i>L'après-midi d'un fauve</i>" a été édité par l'association 3Angles (6 rue du Général Jouan- 50100- Cherbourg-en-Cotentin) pour l'occasion.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Ci-dessous le documentaire qui accompagne cette très belle exposition.</span></div>
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<br /></div>
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<span style="color: #351c75;"><span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Facebook de l"association 3Angles:</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">https://fr-fr.facebook.com/association3Angles/</span></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #073763;"><span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Pour en savoir plus sur Jacques Piquery:</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">http://boobalootchi.com/piquery/ et </span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">http://jacquespiquery.blogspot.fr/</span></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/5HT9605m30k/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/5HT9605m30k?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<br />Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-59049377227353616722016-11-11T02:06:00.001-08:002017-11-19T01:20:35.580-08:00Adieu à LEONARD COHEN. <div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Le 29 juillet 2016, <b>Marianne Ihlen</b>, l'inspiratrice des chansons de "<b><i>So long Marianne</i></b>" ("<i><b>Songs of</b></i> <i><b>L<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">e</span>onard Cohen"</b></i>) et de "<i><b>Bird on fire</b></i>" (<i><b>"Songs from a room") </b></i></span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">s'éteignait après</span><i><b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> </span></b></i><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">une longue maladi</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">e</span><i><b>.</b></i> <b>Léonard Cohen</b> <b> </b>venait de lui écrire une lettre émouvante dans laquelle il disait <i>"... je pense que je vais te suivre très bientôt... Maintenant, je veux seulement te souhaiter un très bon voyage". </i> <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Le</span> <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">7 novembre, il</span> est parti la rejoindre. Il avait 82 ans et venait de sortir " <i><b>You want it darker</b></i>", son testament et l'un de ses meilleurs albums. Il y parle (comme toujours) de mort, d'amour, de vie et de spiritualité, parfois avec gravité, d'autres fois avec son humour très particulier. Sa voix est plus belle que jamais et les mélodies sont d'une profondeur vertigineuse. Que dire de plus de cet immense artiste à la fois poète, écrivain, auteur, compositeur, musicien et chanteur qui a accompagné nos vies depuis bientôt cinquante ans ? Son oeuvre immortelle parle pour lui .</span></div>
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Bon voyage Monsieur <b>Cohen.</b> </span></div>
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<br /></div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/v0nmHymgM7Y/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/v0nmHymgM7Y?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"></span><cite class="_Rm"> </cite></div>
<div style="text-align: justify;">
<cite class="_Rm"> <a href="https://www.leonardcohen.com/">https://www.<b>leonardcohen</b>.com/</a></cite><br />
<br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><b> Discographie studio</b></span></cite><br />
<br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><b> .</b> Songs of Leonard Cohen (1967)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><b> . </b>Songs from a room (1969)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><b> . </b>Songs of love and hate (1971)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . New skin for the old ceremony (1974)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . Death of a ladies'man (1977)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . Recents songs (1979)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . Various positions (1984)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . I'm your man (1988)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . The future (1992)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . Ten news songs (2001)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . Dear Heather (2004)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . Old ideas (2012)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . Popular problems (2014)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . You want it darker (2016)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span></cite>
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> <b>A lire absolument</b></span></cite><br />
<br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><b> . </b>Le livre<b> </b>du désir. Poèmes. (Points. Edition bilingue)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . The favorite game. Roman. (Flammarion)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . Poèmes et chansons. (10/18)</span></cite><br />
<br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> <b>DVD</b> </span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> . Live in London (Columbia)</span></cite><br />
<cite class="_Rm"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> </span></cite></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-29485217595928273772016-10-14T14:28:00.002-07:002016-10-19T13:22:30.568-07:00BOB DYLAN Prix Nobel<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Pauvre Zig qui ne sait plus à quel libellé se vouer<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">:</span> musique, littérature ou poésie ? Mais surtout, pauvre<b> Dylan</b> ! Quoi qu'il dise ou fasse, il y a toujours quelqu'un pour lui sauter à la gorge. Dans les années 60, les uns lui reprochaient de faire des chansons "engagées" tandis que les autres ne le trouvaient pas suffisamment militant. Lorsqu'il décida d'électrifier sa musique, beaucoup l'<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">accusèrent</span> de traîtrise puis quand au cours de sa carrière il rejoua en acoustique, il se fit traité d'opportuniste. On lui a reproché ses textes trop hermétiques, aujourd'hui que le Nobel lui est attribué, quelques écrivains en manque de notoriété l'accusent de n'avoir écrit que "des ritournelles" ! On peut ne pas être d'accord avec le jury et même ne pas aimer <b>Dylan</b>, ce n'est pas une raison pour essayer de démolir un créateur qui n'a rien demandé. Ces écrivaillons feraient mieux de se mettre au boulot s'ils rêvent de l'avoir un jour ce Nobel et, s'ils n'ont rien de mieux à faire, ils pourraient au moins éviter la mauvaise foi et le mensonge. <b>Dylan</b> a écrit plus de 500 textes, autant, sinon plus que <b>Rimbaud</b>, <b>Verlaine</b> ou <b>Baudelai</b><b>re </b>qu'on ne peut pas accuser de ne pas avoir une oeuvre. L'un de ces aigris va jusqu'à écrire que les journaux ont tellement comparé <b>Dylan</b> à <b>Rimbaud</b> qu'il aurait fini par prendre cela au sérieux. Nous conseillons à ce monsieur de visionner l'<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">entretien</span> que le chanteur-poète-compositeur-musicien<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">-</span> écrivain a accordé à <b>Antoine de Caunes</b> en 1984. Ce dernier lui demande si le fait que les journaux disant de lui qu'il était un génie a eu une influence sur son écriture, la réponse est claire: "Je ne l'ai jamais cru". Alors pourquoi vouloir dénigrer ce brave <b>Bob</b> q<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">ui n'est pourtant pas un modèle de modestie ?!!! </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Ne vous cachez pas derrière l'excuse bidon que lui donner le Nobel est méprisant pour les "vrais" écrivains dont, soit dit entre nous, vous ne faites de toute façon pas partie. Le seul sentiment qui vous anime a pour nom la jalousie qui n'est "qu'un dépit envieux ressenti à la vue des avantages des autres" dit le Larousse. Cette polémique stérile ne vous grandit pas.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">A lire ou à relire<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> par ceux qu<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">e la jalousie n'étouffe pas:</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><b># Chroniques</b> (Folio), autobiographie de Dylan</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><b># Lyrics: Chansons 1962-2001</b> (Fayard), environ 400 textes en édition bilingue.</span></div>
<br />Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-36937961221701494072016-09-18T13:43:00.002-07:002016-11-11T13:37:16.989-08:00MUSIQUE. Nick Cave and The Bad Seeds. Skeleton Tree. (Kobalt).<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Nouvel album de <b>Nick Cave</b> après presque trois années de silence et le décès accidentel en juillet 2015 de son fils de quinze ans. Contrairement à ce qu'ont pu dire certains critiques, il semblerait que l'écriture de ce seizième album était terminée lors de ce terrible drame. L'atmosphère en clair- obscur de ces huit magnifiques chansons, atmosphère qui fait partie de l' univers de l'artiste depuis toujours, n'est donc pas liée à ce qu'il a vécu. En revanche, l'enregistrement ayant eu lieu à l'automne de la même année, la voix est encore plus expressive, encore plus profonde qu'à l'accoutumé, c'est la voix d'un homme meurtri, parfois à la limite de la rupture. Les sons d'orgue et les cordes se taillent la part du lion dans les arrangements dépouillés, presque minimalistes, de <b>Warren Ellis</b>, donnant une dimension solennelle à l'ensemble qui sonne comme un requiem. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><i><b>Skeleton Tree</b></i> est un disque gorgé d'une émotion presque palpable, traversé parfois d'éclairs lumineux, un disque comme on n'en connaît peu.</span></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/O7tfTBtpR0E/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/O7tfTBtpR0E?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<a href="http://www.nickcave.com/">http://www.nickcave.com/</a><br />
<br />
<br />Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-53743270777532389342016-02-04T11:18:00.002-08:002022-04-23T22:18:38.239-07:00MUSIQUE. ARNO. Human Icognito. (Naïve)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjm6amZgF5CMuzL4cOeKj_OyWo9HCC0GWsIfDYDSqlQ-JYynPMOZ_bqzA9b6CsoqQyu1VzSeMp4XYnFBNTNA1cZ8SgluHrWXBI2XAdamnaYVseH-bQgXMkdHAIJUxF89LuzL_7wDZx3cw8/s1600/51Qj3dUH8EL._AA160_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjm6amZgF5CMuzL4cOeKj_OyWo9HCC0GWsIfDYDSqlQ-JYynPMOZ_bqzA9b6CsoqQyu1VzSeMp4XYnFBNTNA1cZ8SgluHrWXBI2XAdamnaYVseH-bQgXMkdHAIJUxF89LuzL_7wDZx3cw8/s200/51Qj3dUH8EL._AA160_.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">A plus de 66 ans, <b>Arno</b> signe avec <i><b>Human</b></i> <i><b>Incognito</b></i> l'un de ses meilleurs albums plein de blues poignants, de rocks rugueux et de ballades comme lui seul sait les écrire. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">Toujours lui-même mais toujours différent, celui qui se décrit dans le premier titre comme "an old motherfucker" n'a rien perdu de sa naïveté, de son impertinence et de sa fraîcheur. Il nous chante, en anglais et en français, de sa voix inimitable la tendresse, l'amour ou la vieillesse, des chansons tantôt surréalistes, voire absurdes, tantôt mélancoliques ou douces-amères et c'est un vrai bonheur. On n'avait pas entendu un album aussi organique depuis longtemps. <b>Arno</b> s'est débarrassé des synthés et autres machines pour ne garder quasiment que les instruments fondamentaux du rock, une guitare, une basse et une batterie. Produit par <b>John Parish</b>, <b><i>Human Incognito</i></b> a été enregistré en une semaine pour, comme le dit son auteur " éviter de trop penser". Chaque morceau va à l'essentiel et ne laisse pas la place aux fioritures superflues. On est avec cet album dans l'essence même du blues et du rock. Alors non, ce n'est pas la révolution mais un sacré bain de jouvence dans un milieu aujourd'hui bien plus préoccupé par le marketing que par la qualité de la musique. <b>Arno</b> est plus que jamais indispensable, sa liberté<span face=""trebuchet ms" , sans-serif"></span> d<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">'esprit aussi.</span></span></div>
<br />
<span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"> Le site officiel: <span style="font-size: large;"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"> <a href="http://www.arno.be/" target="_blank">www.arno.be</a> </span> <span style="font-size: small;"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">musique, bio, dates de concerts<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">...</span></span></span></span></span></span></span></span><br />
<span style="color: white;"><br />
</span><div style="text-align: justify;">
<span style="color: white;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-size: small;"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;">En marge de ce superbe album, Le Zig! ne peut pas passer s</span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;">ous silence un événement qui l'a choqué. Voyant par hasard qu'<b>Arno</b> était invité dans l'émission fourre-tout "<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">O</span>n n'est pas couché"</span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;">, </span><span><span style="font-size: x-small;">émission dans laquelle<span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"> </span></span>trop souvent les clowns se mêlent </span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span style="font-size: x-small;">de politique alors que les politiques font les clowns, il décide de</span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"> regarder le lendemain en replay de façon à ne pas perdre son temps à écouter pérorer de</span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><span>s</span> </span><span><span style="font-size: x-small;">pseudo journalis</span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;">tes plus occupés à faire leur show et à se mettre en valeur qu</span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;">'</span><span><span style="font-size: x-small;">à comprendre les invités. Ava</span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;">nce rapide jusqu'à l</span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;">'</span><span><span style="font-size: x-small;">interview... et là, spectacle </span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;">lamentable! Une jeune femme imbue de sa petite personne parle à <b>Arno</b> comme certains parlent à un attardé mental ou à un gamin de si</span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;">x ans, allant jusqu'à lui demander s'il comp</span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;">r</span><span><span style="font-size: x-small;">end ce qu'elle dit<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">!</span> Comment peut-on être aussi irrespectueux, comment p</span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;">eut-on faire son métier aussi mal ? <span face=""trebuchet ms" , sans-serif">D'accord,</span> </span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span style="font-size: x-small;"><b>Arno</b> peut sembler étrange, d'accord, c'est vrai qu'il vit dans son monde mais avant de poser des que</span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><span>stions,</span> </span><span><span style="font-size: x-small;">on se renseigne<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">:</span> on peut, par exemple lire la très bonne bio de <b>Gilles Deleux</b> <i>"<b>Arno</b></i></span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><i><span style="font-size: x-small;">.<b><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">U</span>n rire et une lar</b></span></i><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><i><b>me</b></i>" (</span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><span>Ramsay)</span> </span><span><span style="font-size: x-small;">et regarder le très beau film de <b>Marc Dixon</b> "<b><i>Arno:</i><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><i> </i><span><i>Com</i><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><i>me les hommes</i>". </span></span></span></span></b><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">Cela aurait certainement évité à cette dame de se ridiculiser car <span face=""trebuchet ms" , sans-serif">(</span>s'en est-elle rendue compte<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">?)</span> ce n'est pas <b><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">Arno</span></b></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-size: small;"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span style="font-size: x-small;"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"> qui a été ridicule, c'est elle q<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">ui a été pitoyable.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></div><span style="color: white;">
</span><div style="text-align: justify;"><span style="color: white;">
<span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-size: small;"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span style="font-size: x-small;"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">On n'ose pas <span face=""trebuchet ms" , sans-serif">imaginer quelle aurait <span face=""trebuchet ms" , sans-serif">été<span face=""trebuchet ms" , sans-serif"> sa réaction si elle avait été amenée un jour à in<span face=""trebuchet ms" , sans-serif">ter</span>viewer <b>B</b><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><b>ukowski</b> ou <b>Anthon</b><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><b>in Artaud</b><span face=""trebuchet ms" , sans-serif">!</span></span></span> </span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span><br />
</span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: large;"><span style="color: #cc0000;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: white;"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"> </span></span></span> Dire <span face=""trebuchet ms" , sans-serif">q</span>u'<b>Arno</b> voudrait vivre "<i><b>dans un monde sans chichis où les cons ne font pas de bruit</b></i>" !</span></span></span></span></span></span><b><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"> </span></span></span></span></b></span><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></div>
<span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: large;"><span style="color: #cc0000;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="color: black;"></span><span style="color: black;"></span></span></span></span><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><br /><span style="color: #cc0000;"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"></span><span style="color: black;"></span></span></span></span></span><span face=""trebuchet ms" , sans-serif"> </span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span> </span></span></span></span></span> </span></span></span>Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-85090967650640153152015-06-14T13:20:00.000-07:002015-06-14T13:20:17.653-07:00ARTS PLASTIQUES. Catharsis. LUZ. (Futuropolis)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKF0Yzx1uMwcw5g-mVloJRtdfguexiS1ldKSxVFppul2hj2z2RsYDbLLraEuQZpx9tmZiRBMTgfVCMeNPB1B8nxtwroyav4cApw-xnxvmCdIrb8YxSVNUaMyFZjjFPgVuYb3eEWr7DdQ0/s1600/luz.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKF0Yzx1uMwcw5g-mVloJRtdfguexiS1ldKSxVFppul2hj2z2RsYDbLLraEuQZpx9tmZiRBMTgfVCMeNPB1B8nxtwroyav4cApw-xnxvmCdIrb8YxSVNUaMyFZjjFPgVuYb3eEWr7DdQ0/s1600/luz.gif" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Après avoir trouvé ses camarades assassinés dans les bureaux de <i><b>Charlie Hebdo</b></i>,</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"><b>Luz</b> est dévasté et ne se sent pas capable d'aller plus loin</span>. <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Il</span><span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"> songe même à ne plus dessiner. Le collectif du journal décide de se remettre sans tarder au prochain numéro</span>. <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"><b>Luz</b> sait qu'il ne peut pas laisser tomber les quelques collègues rescapés de la tuerie et c'est son très bon dessin qui fera la couverture du numéro vert.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Mais que faire après... Traumatisé, il perd son principal moyen d'expression, il n'arrive plus à dessiner que des petits bonshommes statiques aux yeux exorbités devant l'horreur.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Petit à petit l'envie revient, il faut bien survivre, et puis un besoin irrépressible le pousse à reprendre son art qui l'aide à éloigner la paranoïa et à faire son deuil.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">C'est ainsi que va naître <i><b>Catharsis</b></i>, une suite d'histoires tour à tour tristes, violentes, drôles ou émouvantes. Le style change d'une planche à l'autre, le pinceau laisse la place à une plume mordante au trait plus dur, parfois la couleur apparaît: rouge. Rouge comme la colère, comme le sang, comme les lèvres de sa compagne. Bleu: bleu comme le manteau qu'elle portait lorsqu'elle est venue le rejoindre au siège de <i><b>Charlie</b></i> le jour du drame. Car ce livre est une histoire d'amour au sens large du terme, amour pour celle qui partage la vie de l'auteur, amour pour <b>Charb</b>, l'ami, le frère, amour des gens, du dessin, de la vie, amour qui montre un homme aux antipodes de celui qu'ont voulu décrire certains haineux trop contents de pouvoir baver, à travers la personne de <b>Luz</b>, sur un journal qu'ils n'ont jamais compris ou, pire, peut-être jamais lu.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Merci monsieur <b>Luz </b>pour ces belles pages, pour l'espoir, pour la tendresse... pour tout.</span></div>
Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-51340532498257205802015-06-02T14:58:00.001-07:002015-06-20T14:23:06.042-07:00ESSAI. Lettre aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes. CHARB. (Les Echappés)<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWqXOyeVgmiGIWDLY79ib1DQXXY6gwIQBb7m_FbCzdb62ol-8PTcaj28_2phKJi5tviyRMbgjG3VlSeDD-lXo7AcSQUCF62lTdjQfdoi-dJBn2YX6oTpD6_8oyoJdJwya1iPa4QIzAd9o/s1600/index.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWqXOyeVgmiGIWDLY79ib1DQXXY6gwIQBb7m_FbCzdb62ol-8PTcaj28_2phKJi5tviyRMbgjG3VlSeDD-lXo7AcSQUCF62lTdjQfdoi-dJBn2YX6oTpD6_8oyoJdJwya1iPa4QIzAd9o/s320/index.jpg" width="184" /></a></div>
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Deux
jours avant d'être lâchement abattu dans les locaux de Charlie Hebdo
avec bon nombre de ses amis, <b>Charb</b> avait remis le manuscrit de ce qui
sera son dernier livre à son éditeur.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Cette fois, pas de dessins mais un essai concis à la</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">plume
acérée dans lequel il répond avec intelligence et humour à tous ceux
qui utilisent à tort et à travers le mot "islamophobie" , <i>" terme mal choisi s'il doit nommer la haine que certains tarés ont des musulmans."</i></span> </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Avec une rhétorique implacable, il montre comment </span>l<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">es
anti-islamophobes ont joué avec les mots non pas pour défendre des
hommes et des femmes attaqués pour la couleur de leur peau, leur origine
ou leur position sociale, mais une religion.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Il s'interroge et nous fait nous interroger sur l'utilisation
irrationnelle d'un mot de plus en plus employé par une multitude
hétéroclite de personnes allant des radicaux islamistes à la gauche bien
pensante en passant par l'extrême droite</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">et repris sans vergogne par des médias imbéciles "<i>d'abord
par fainéantise, ensuite par attrait de la nouveauté et, enfin par
intérêt commercial... La peur se vend bien. L'islam qui fait peur se
vend bien."</i></span> </blockquote>
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Ce
petit livre, visiblement, embarrasse beaucoup de monde, en particulier
certains commentateurs de presse et de nombreux politiques. Il est vrai
que comme d'habitude, <b>Charb</b> ne s'est pas, lui, embarrassé d'un prêt à
penser consensuel</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">et a profité de l'occasion pour bousculer la bienséance idiote et dangereuse</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">qui a cours depuis quelque temps au nom du sacro-saint "vivre ensemble". </span><br />
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Un
livre à lire pour comprendre comment plus ou moins intentionnellement,
par intérêt ou par bêtise on finit par placer les religions au-dessus
des hommes, à tuer la liberté d'expression... et ceux qui la pratiquent.</span></div>
Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-58002103100923845432015-05-24T14:03:00.000-07:002015-05-25T12:41:47.370-07:00MUSIQUE. BILL FAY.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhpS9tDrK1Bz_Kw9GL4J88VDtEQ1tLtx5ZMwoscVkxAQc5qN9u7lr-QJ1_ufjuXm930y_bh9-aAOg0wSBhQpLG5U0Hjgp8Ec7xDfMmQ427I9_KGKkwDhioIKqxAyfskwsdc6Tbmi1uAXo/s1600/bill+fay+2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhpS9tDrK1Bz_Kw9GL4J88VDtEQ1tLtx5ZMwoscVkxAQc5qN9u7lr-QJ1_ufjuXm930y_bh9-aAOg0wSBhQpLG5U0Hjgp8Ec7xDfMmQ427I9_KGKkwDhioIKqxAyfskwsdc6Tbmi1uAXo/s200/bill+fay+2.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Étrange parcours que celui de <b>Bill Fay</b>, pianiste, chanteur et auteur-compositeur anglais. Entre 1967 et 1971, il publie deux albums (<i><b>Bill Fay et Time of last percussion</b></i>). Faute de promotion, ils se vendent mal et l'artiste tombe rapidement dans l'oubli jusqu'à leur réédition en 1998</span>. <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Quelques enregistrements de la même époque,</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">dépouillés de leurs arrangements sortent ensuite sous le titre <i><b>From the</b></i> <i><b>bottom of an old grandfather clock</b></i>. Il faut attendre l'année 2005 pour découvrir des titres enregistrés entre 1978 et 1981 avec <i><b>Tomorrow, tomorrow and tomorrow</b></i>.</span> </div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Mais qui se soucie de<b> Bill Fay</b> et d'une musique aussi étrange que son créateur qui vit de boulots en intérim et continue à composer sans se soucier du sort réservé à sa poignée de disques? Quatre ans plus tard paraît le double album <i><b>Still some light</b></i>, c'est encore un coup d'épée dans l'eau.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Mais si le grand public l'ignore, le bonhomme a quelques fans fidèles et parmi eux le groupe <b>Wilco </b>qui reprend régulièrement quelques-unes de ses chansons sur scène.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">C'est d'ailleurs le leader de ce groupe, <b>Jeff Tweedy</b>, accompagné du jeune producteur <b>Joshua Henry</b> qui réuniront toutes les conditions pour que naisse en 2012 le superbe</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"><i><b>Life </b><b>is people</b></i> qui va émouvoir jusqu'au grand <b>Nick Cave</b> lui-même! Il faut dire que l'album est bouleversant. Il est composé d'une suite de ballades au piano et de chansons que l'on pourrait qualifier de gospels celtiques aux mélodies somptueuses et au chant habité.</span> <span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Le magistral <i><b>Who is the sender? </b></i>qui vient de sortir en est la suite logique , même s'il ne nous fera pas oublier le précédent.</span><b> </b><span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Il est temps de découvrir enfin <b>Bill Fay</b>, d'autant qu'avec une discographie aussi concise l'achat de son oeuvre complète ne ruinera personne!</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-39793745549460633932015-04-10T14:01:00.000-07:002015-05-25T12:41:28.353-07:00CINEMA D'ANIMATION. Pontarlier du 13 au 19 avril 2015. 7ième édition.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUrmSmqHYiVa5sWtSu_eKXDedYpxn2h78uyvFp6Bf7uNTIylqxLXpT58eYm298_cscozqQpDjWhlDNIP8nQVyoO9ZtE5ppCrsl6C13HNXqOSyKv0rOxMYpXsqxWfboAjz8DoczTXLRFEo/s1600/cine.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUrmSmqHYiVa5sWtSu_eKXDedYpxn2h78uyvFp6Bf7uNTIylqxLXpT58eYm298_cscozqQpDjWhlDNIP8nQVyoO9ZtE5ppCrsl6C13HNXqOSyKv0rOxMYpXsqxWfboAjz8DoczTXLRFEo/s1600/cine.jpg" width="177" /></a></div>
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<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Chaque printemps s'ouvre à Pontarlier avec le festival du film d'animation. Contrairement à une idée reçue qui a la vie dure, l'animation n'est pas réservée aux enfants. Comme la BD, ce cinéma est aujourd'hui un art à part entière. Lui seul permet d'aller aussi loin dans le domaine de la créativité et de l'invention.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Si tout un pan de la production est vouée à l'exploitation commerciale (comme c'est d'ailleurs le cas pour le cinéma "normal"), de nombreux créateurs ont su faire du cinéma d'animation un moyen d'expression innovant et ont construit leur propre univers. Ils nous donnent à voir aujourd'hui de véritables chefs d'oeuvre. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Les invités de cette 7ième édition font partie de ceux-là, puisque seront présents <b>FRANCK DION</b> qui nous plonge dans un monde aussi fantastique que poétique et<b> ARNAUD DEMUYNCK</b>, réalisateur, scénariste et producteur spécialisé dans le court et moyen métrage, dont l'univers est plus réaliste mais tout aussi poétique que celui de son collègue.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Du cinéma bien sûr mais également des ateliers et une exposition d'une trentaine de dessins de <b>FRANCK DION </b>accompagnés de toiles et sculptures des <b>jeunes de l'IMPRO de l'IME</b> de Pontarlier.</span></div>
<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">Programme complet de cette rencontre à ne pas manquer sur</span><br />
<a href="http://www.ccjb.fr/" target="_blank">http://www.ccjb.fr/</a>Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8075607231052021787.post-18542769928187965342015-02-24T15:06:00.001-08:002016-10-20T07:20:40.028-07:00MUSIQUE. JOHAN ASHERTON'S DIAMONDS. (Pop The Balloon).<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix9luapYhfDjguJcjQ6a11t5FMpi5sQydp0da9qANynwUO_fkBz3LHv8haFlsctPaezFg4vGP9MW7_BS2jimlnF4X20GUKmnsjEI3NUep_5kLzrpG-6sG25foFvRVXU40wqXpyT92MZtA/s1600/johan.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="285" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix9luapYhfDjguJcjQ6a11t5FMpi5sQydp0da9qANynwUO_fkBz3LHv8haFlsctPaezFg4vGP9MW7_BS2jimlnF4X20GUKmnsjEI3NUep_5kLzrpG-6sG25foFvRVXU40wqXpyT92MZtA/s1600/johan.jpg" width="320" /></a></div>
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<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Décidément l'ami <b>Asherton</b> n'est jamais là où on l'attend ! Qui aurait pu dire qu'en 2015 il reviendrait au rock qu'il avait abandonné aux débuts</span> <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">des années 80</span> <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">pour un folk intimiste et mélancolique avec lequel il nous a donné quelques superbes disques d'une beauté rarement égalée ( <i><b>Under the</b> <b>Weather</b>, <b>The Night Forlorn</b> et </i>autres <b><i>Amber Songs</i></b>)<i>.</i></span></div>
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<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Si<i><b> Johan Asherton's Diamonds </b></i>est bien un album de rock, les compositions sont toujours aussi inspirées. Bien sûr, on retrouve une atmosphère trempée dans la fin des années 60 mais on ne tombe jamais dans la facilité. Oui, <i>Ooh! Miss You</i> qui ouvre le disque est un blues rock presque classique, les deux rocks qui suivent, <i>May First</i> et <i>Life of the Party</i> avec leurs guitares tranchantes et lumineuses ne le sont pas moins, oui <i>Lonely Feeling</i> fait inévitablement penser aux <b>Stones</b> des bonnes années, mais <b>Johan</b> a depuis trop longtemps digéré ses influences pour se laisser aller à la copie. Son passé de songwriter et sa forte personnalité font que sa musique sonne toujours comme du <b>Johan</b> <b>Asherton</b>. La suite de l'album, admirablement construit, le prouve avec <i>Struck by Lighting</i> ou <i>Leah. </i>Chacun<i> </i>des titres de l'album est superbement ciselé et arrangé: choeurs, cuivres et piano tiennent leur place sans jamais devenir envahissants. Tout se joue dans la finesse et l'élégance. Pas de doute, c'est bien du <b>Johan Asherton</b>... qui nous a gardé le meilleur et le plus surprenant pour la fin avec un <i>Holy Grail</i> presque gospel à coller des frissons. ( Merci <b>Marie Chevalot</b>).</span></div>
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<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">A déguster sans modération !</span></div>
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<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><a href="http://asherton.hinah.com/" target="_blank">http://asherton.hinah.com</a> </span><br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><a href="http://www.poptheballoon-records.fr/" target="_blank">http://www.poptheballoon-records.fr</a> </span><br />
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://ytimg.googleusercontent.com/vi/JI4LAXUTcGY/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/JI4LAXUTcGY?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span>Le Zighttp://www.blogger.com/profile/16709123623984470254noreply@blogger.com0